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30 avril 2008 3 30 /04 /avril /2008 19:59

 

Du haut de sa colline, Buhulien regarde passer un flot de voiture, sans qu'il n'apporte une goutte d’eau à son moulin.

Tel est le constat fait par les habitants de ce quartier !

En 1961, pour permettre le développement industriel de la région,  est apparue la nécessité de création du Grand Lannion pour permettre la venue du CNET et la création de la zone industrielle. Ce qui a permis à Lannion de devenir capitale des télécommunications et ainsi de connaître une grande période de prospérité.

Depuis, les municipalités successives se sont faites une idée de la « Ville de Lannion « qui, par manque de concertation, ne répond pas aux attentes des populations des communes qui avaient accepté leur rattachement : Brélévenez, Buhulien, Loguivy, Servel.

Les communes, qui forment le Grand Lannion, ont surtout servi à fournir les espaces indispensables à la création et au développement Lannion  (zone industrielle, artisanales et commerciales, aéroport, IUT, réseau routier et autre espaces moins enviables). Si l'espace rural a été valorisant par ce développement, malheureusement au détriment de l'agriculture, il apparaît clairement, que les bourgs ont généralement été totalement délaissés. Le cas du bourg de Buhulien, véritablement sacrifié par plusieurs décisions arbitraires illustre bien le manque de débat démocratique des municipalités sortantes (Urbanisation, transport, sécurité routière…). Le manque de prise en considération chronique des propositions des habitants par les élus lannionnais (excepté JJ Monnier) a conduit au déclin de ce quartier : - La fermeture des écoles, malgré l'existence de solutions alternatives dont, les parents d'élèves étaient porteurs. - Forte dévalorisation des biens immobiliers de ce quartier (7 maisons détruites et 30 désormais sur terrain inconstructibles) - La mise à 2X2 voies de la RD 767 sur le tracé actuel a occasionné le déclin prévisible des indispensables commerces de proximité. Bien que plusieurs alternatives aient été proposées par le comité de défense du quartier. Finalement, c’est l'option initiale qui a été imposée, par la municipalité sortante et le Conseil général, contre l’avis de plusieurs instances (Première commission d'enquête, Bâtiments de France, Direction régionale de l'environnement, Ministère de l'Intérieur). L'exemple de Buhulien prouve bien qu'il est nécessaire d'associer les citoyens aux décisions, même les plus difficiles.

Le pessimiste se plaint du vent !
L'optimiste se dit qu'il va changer !
Le réaliste ajuste les voiles !

Soyons optimistes, mais également réalistes. Rien ne se fera sans effort et cohésion !

 

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